Citations de Anne Frank
"Quand tu es seul et malheureux ou que tu as du chagrin, essaie toi aussi de monter dans les combles par un aussi beau temps et de regarder au-dehors. Pas de regarder les maisons et les toîts, mais le ciel. Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur. Richesse, considération, on peut tout perdre, mais ce bonheur au fond du coeur, il ne peut guère qu'être voilé et il saura nous rendre heureux, aussi longtemps que l'on vivra."
"Qu'est-ce que l'amour ? Je crois que l'amour est quelque chose qui au fond ne se laisse pas traduire en mots. L'amour c'est comprendre quelqu'un, tenir à quelqu'un, partager bonheur et malheur avec lui. Et l'amour physique en fait partie tôt ou tard, on a partagé quelque chose, on a donné et on a reçu, et ce, que l'on soit marié ou non, que l'on ait un enfant ou non. Que l'on ait perdu son honneur, peu importe, si l'on est sûr d'avoir à côté de soi pour le reste de sa vie quelqu'un qui vous comprenne et que l'on n'ait à partager avec personne."
"Je ne veux pas, comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien. Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort ! Et c'est pourquoi je suis si reconnaissante à Dieu de m'avoir donné à la naissance une possibilité de me développer et d'écrire, et donc d'exprimer tout ce qu'il y a en moi ! En écrivant je peux tout consigner, mes pensées, mes idéaux et les fruits de mon imagination."
"Je me sens comme l'oiseau chanteur dont on a brutalement arraché les ailes et qui, dans l'obscurité totale, se cogne contre les barreaux de sa cage trop étroite. "Sortir, respirer et rire", entends-je crier en moi, je ne réponds même plus, je vais m'allonger sur un divan et dors pour abréger le temps, le silence et la terrible angoisse, à défaut de pouvoir les tuer."
"Tu vas sans doute me demander comment j'ai fait pour mettre dans ma poche tous ces gens. La réponse de Peter : «séduction naturelle» n'est pas tout à fait vraie. Tous les professeurs trouvaient quelque chose de drôle, d'amusant et de spirituel à mes réparties astucieuses, à mes remarques humoristiques, à mon visage rieur et à mon regard critique. Voilà tout ce que j'étais ; une flirteuse acharnée, coquette et amusante. J'avais quelques bons côtés qui m'assuraient une certaine popularité, à savoir l'application, de la franchise et de la générosité."
"Pense à toutes les merveilles qui t'entourent et sois heureux."
"Il y a tout simplement chez les hommes un besoin de ravager, un besoin de frapper à mort, d'assassiner et de s'enivrer de violence, et tant que l'humanité entière sans exception n'aura pas subi une grande métamorphose, la guerre fera rage, tout ce qui a été construit, cultivé, tout ce qui s'est développé sera tranché et anéanti, pour recommencer ensuite."
"Je vois le monde transformé de plus en plus en désert, j'entends, toujours plus fort, le grondement du tonnerre qui approche, et qui annonce probablement notre mort; je compatis à la douleur de millions de gens, et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que ça changera et que tout redeviendra bon, que même ces jours impitoyables prendront fin, que le monde connaîtra de nouveau l'ordre, le repos et la paix."
"Je crois encore à la bonté innée des hommes. Il m'est absolument impossible de tout construire sur une base de mort, de misère et de confusion, je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j'entends plus fort, toujours plus fort, le grondement du tonnerre qui approche et nous tuera, nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s'arranger, que cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde."
"À peine idéalismes, rêves, belles espérances ont-ils le temps de germer en nous, qu'ils sont aussitôt atteints et totalement dévastés par l'épouvante de la réalité."